Malgré trois défaites de rang, une première sous son « règne », André Villas-Boas n’a pas l’intention de quitter son poste d’entraîneur de l’Olympique de Marseille.
En conférence de presse après la défaite de l’OM à Monaco (3-1), samedi soir, le coach portugais a trouvé des circonstances atténuantes à son groupe (et donc à lui même).
Première circonstance atténuante : l’arbitrage. « Pas corner sur leur deuxième but ? L’arbitre a fait une erreur. J’ai parlé avec lui à la fin. Il l’a reconnu. Je lui ai dit pas de problème sur ça. Mais il y a aussi un penalty discutable pour une faute de Caio (Henrique) sur (Dimitri) Payet. On a eu un arbitre qui n’était pas expérimenté au VAR », a plaidé AVB. Mais ce n’est pas tout. Autre motif d’exonération de ses responsabilités : les absents. « On sort aussi d’ici avec trois joueurs suspendus (Leonardo Balerdi, Saîf-Eddine Khaoui, Pape Gueye). (…) on a eu de mauvaises nouvelles avec l’absence de (Valentin) Rongier (blessé au tendon d’Achille) et la perte de Morgan Sanson (en partance pour Aston Villa) », ajoute-t-il.
Conclusion, le club n’est pas en crise. « Une période noire ou une crise pour l’OM ? Il n’y a pas de crise. On souffre beaucoup mais le groupe est solide et veut s’en sortir. Tous les joueurs ont donné, les titulaires comme les remplaçants », affirme André Villas-Boas.
Il n’en reste pas moins qu’après cette nouvelle défaite, l’OM n’est que 6e avec 8 désormais points de retard sur la troisième marche du podium occupée par l’OL.