Le prince cambodgien Norodom Ravichak avait présenté un faux document de garantie financière de 100 millions d’euros. Son offre est donc écartée. Mais d’autre offres de rachat sont à l’étude.
L’AS Saint-Etienne reste à vendre. Les éventuels repreneurs avaient jusqu’au lundi 8 novembre pour déposer leurs offres. Trois dossiers seraient en lice. On fait le point.
Une offre est connue : elle émane du Drômois Olivier Markarian (50 ans). Ce supporter des Verts a cédé l’été dernier sa société Markal. La deuxième pourrait provenir de l’ancien président de l’Olympique de Marseille (1995-1999) et de Nancy (2018-2020), également homme de télé (Cfoot, Onzéo, Téléfoot), Jean-Michel Roussier, soutenu par des fonds suisse et canadien, dans lequel l’ancien joueur Mathieu Bodmer serait également impliqué. Début mai, l’ancien joueur des Verts (janvier-juin 2013) avait démenti avoir été approché par un fonds d’investissement étranger candidat au rachat de l’ASSE. Une troisième offre serait arrivée sur le bureau de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Mais on ignore de qui elle émane.
Alors que le calendrier initial conduisait à une cession d’ici la fin de l’année 2021, le spectre d’une relégation en Ligue 2 n’aide pas les deux actionnaires majoritaires dans leur volonté de céder les commandes. Les estimations des offres de rachat vont de 12 à 20 M€, bien en deçà des souhaits des deux actionnaires. Cet été, ils espéraient 60 M€. En 2018, un fonds d’investissement américain, Peak6, avait proposé de racheter le club pour 80 M€. Romeyer et Caïazzo regrettent aujourd’hui de l’avoir déclinée…