Alors que dans une première interview diffusée sur le site officiel de l’OM, Philippe Pérez avait menacé de délocaliser l’OM dans un autre stade, si la municipalité ne baissait pas le prix du loyer, le directeur générale phocéen a tenu à répondre aux critiques que sa sortie avait suscitées. Nous n’avons pas les moyens de jouer au Vélodrome à ce tarif-là. C’est une réalité économique incontournable. J’ai bien noté que des avis divergents émanant d’experts improvisés soutiennent le contraire. Mais ils n’ont aucune valeur à nos yeux, a déclaré le dirigeant olympien. En matière de gestion et d’équilibre financier, nous n’avons pas de leçons à recevoir de ces messieurs.
Il en aussi profité pour glisser un tacle appuyé à Jean-Pierre Foucault, président de l’association OM, qui avait assuré qu’un protocole d’accord entre l’OM et la ville obligeait le club phocéen a disputer ses rencontres au Vélodrome. Il ne peut en aucun cas être un obstacle à la survie économique de notre club. Que la mairie demande 10 millions de loyer par an (car c’est ce qu’elle réclame aujourd’hui si l’on ajoute les 13% qu’elle entend ponctionner sur les recettes aux guichets) ou 50 millions si l’envie lui en prenait, nous devrions passer à la caisse sans broncher en vertu de ce protocole ?, a expliqué Pérez, avant de faire référence à la célèbre émission de télé animé par le présentateur français : Jean-Pierre Foucault doit bien comprendre que l’OM ne joue pas à qui veut gagner des millions mais à qui ne veut pas en perdre ! La tension n’est pas prête de retomber au centre Robert-Louis Dreyfus.