Large vainqueur du Villarreal CF jeudi dernier (4-0), l’Olympique de Marseille a embrasé la Canebière qui n’est toujours pas redescendue en température.
Un large succès et les fusils changent d’épaule. Jean-Louis Gasset fait des miracles et aimante l’ensemble des observateurs du ballon à sa cause. Il y a encore quelques jours, Eric Di Meco fustigeait les performances de l’Olympique de Marseille, indiquant qu’il ne pouvait pas jouer différemment qu’avec une défense à cinq (comme sous la houlette de Tudor) et qu’il ne parviendrait jamais à surpasser le sous-marin jaune de Marcelino. C’est ainsi, particulièrement surpris par le résultat engrangé, qu’il se montre désormais élogieux : « Là, on a l’impression que c’est le bon moment, le bon homme, au bon endroit, avec cette équipe qui a vécu un début de saison particulier avec deux entraîneurs aussi différents l’un que l’autre. C’est la magie du foot. Jeudi soir, on peut dire que Villarreal est passé à côté de son match, mais je pense qu’ils explosent, car Marseille met un gros pressing d’entrée. Quand tu vois le match de jeudi soir, et les progrès, tu te dis : ‘que les prochains matchs arrivent vite !’ J’attends le match à Rennes, le match retour et le PSG. Tout le monde est en folie. »
A l’opposé, il n’a pu s’envoyer d’envoyer un taquet à un Italien, au prédécesseur de Jean-Louis Gasset : « Avec Gattuso, on ne serait pas passé contre Donetsk. Ce qui est extraordinaire, c’est que tu voyais une équipe aller dans le mur, avec un coach qui t’expliquait qu’il n’avait pas ce qu’il fallait pour mettre l’équipe sur le droit chemin », lance ainsi Eric Di Meco sur les ondes de la radio RMC.