Valentin Madouas garde la tête froide. Si le coureur breton de la Groupama-FDJ reconnaît sans détour la supériorité actuelle de Tadej Pogacar, il refuse de céder à la fatalité. Pour lui, malgré l’impression de domination du Slovène, tout reste possible sur ce Tour de France 2025.
« Pogacar est le plus fort, il n’y a aucun doute », admet Madouas. « Mais le Tour ne se gagne pas avant Paris. Il peut se passer mille choses. Un jour sans, une hypoglycémie, une chute, un virus… » L’intensité de cette édition pourrait jouer des tours même au favori numéro un, comme en témoigne la perte brutale de temps de Remco Evenepoel vendredi sur une simple rampe de 300 mètres.
Sous la pluie paloise, Madouas en appelle à la prudence. Les étapes s’enchaînent, les pièges se multiplient, et aucun coureur n’est à l’abri. « Ce Tour est tellement dur », conclut-il, lucide mais combatif. Et si Pogacar semble intouchable aujourd’hui, la route vers Paris, elle, est encore longue.