Président du Real Madrid ainsi que de la Super League, Florentino Pérez a passé un message au micro de la « Cadena Ser » et ne compte pas abandonner son projet de Super League.
Voilà ce que le président a déclaré sur les ondes de la radio espagnole :
« Je suis triste. Nous travaillions sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n’a d’intérêt qu’à partir des quarts de finale. Avant, il n’a aucun intérêt. Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l’idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d’Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d’argent. Nous avons travaillé, passé beaucoup d’années sur ce projet et nous n’avons peut-être pas su bien l’expliquer », a-t-il avoué.
Le patron du Real Madrid est ensuite revenu sur les départs qui se sont succédés chez ses partenaires européens depuis mardi. « Il s’est passé quelque chose de compliqué. C’est difficile de l’expliquer mais il y avait un club parmi les Anglais qui n’était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n’était plus convaincu. Ils ont signé un accord contraignant. Les 12 clubs avaient signé un contrat. Si aujourd’hui ils partent, c’est parce que l’UEFA met la pression. Nous aurions pu accueillir d’autres équipes, mais nous n’avons pas eu la chance de le proposer. Ce n’est pas possible que les grosses équipes perdent de l’argent et les petites en gagnent. »
Malgré tout, il est convaincu que son projet est le bon et devrait sauver le monde du football.
« La vie change. De décennie en décennie, des générations apparaissent et demandent de nouvelles choses. Le football est spectaculaire mais nous devons y faire attention. Nous devons proposer des matches compétitifs, qui soient vus sur des nouvelles plateformes. (…) L’argent vient des bons matches, où il y a de qualité. Il faut faire des matches comme les Federer-Nadal (en tennis) tous les mardis et mercredis. Des matches de très haut niveau sans exclure personne. Le projet est en attente, il existe. » Affaire à suivre…