De passage devant les médias ce vendredi, le coach rennais a évoqué ses choix forts et son avenir sur le banc breton.
Sous pression après six matchs sans victoire, Habib Beye aborde la réception de Strasbourg, dimanche, dans un climat incertain. Arrivé à la tête du Stade Rennais avec l’ambition d’imposer une exigence nouvelle, l’entraîneur de 47 ans tente de maintenir le cap malgré les résultats décevants. Son choix fort d’écarter Seko Fofana et Ludovic Blas lors du déplacement à Toulouse (2-2) a surpris, mais il assume pleinement : « J’en suis le garant, et quand je ne vois pas l’exigence nécessaire, je fais des choix. Mes arguments sont ceux de la logique de performance », a-t-il expliqué ce vendredi en conférence de presse. Pour lui, ces décisions s’inscrivent dans une démarche collective, destinée à relancer un groupe qui peine à retrouver son identité.
Quant à son avenir sur le banc rennais, Beye reste lucide sur la fragilité de sa situation. « Si demain les dirigeants considèrent que ça se fera sans moi, ce sera une décision qui apparaîtra logique », a-t-il reconnu, sans détour. Soutenu publiquement par son président Arnaud Pouille, qui prône « l’unité collective », l’ancien consultant de Canal+ garde la tête froide et s’accroche à son projet : redonner à Rennes une cohérence et une intensité dans le jeu. Face à un RC Strasbourg en pleine forme, deuxième meilleure équipe du championnat selon lui, cette rencontre pourrait bien être décisive pour son avenir immédiat. Une victoire redonnerait de l’air à un entraîneur convaincu que la clé du redressement passe avant tout par la discipline, l’investissement et la cohérence sportive.
Les Rennais qui menaient 2-0 au Stadium doivent se contenter du point du match nul.#TFCSRFC 2-2 pic.twitter.com/HoWCe9bvGG
— Stade Rennais F.C. (@staderennais) October 29, 2025