Présent en conférence de presse ce jeudi, Julien Stéphan a préféré ironiser sur la situation actuelle du Stade Rennais, qui reste sur une série de trois matchs nuls consécutifs.
« C’est la crise, je pense qu’on peut le dire, on est en crise, a ironisé l’entraîneur breton ce jeudi après-midi en conférence de presse. On n’a pas perdu un match depuis février donc on est en grande crise ! », a lâché sourire aux lèvres le coach Rennais ce jeudi en conférence de presse. Tenu en échec mardi soir face à Krasnodar (1-1), les Bretons sont sur une série de trois matchs nuls d’affilées (après Reims et Dijon). « Mais dans une saison il y a des cycles, des moments où tout se passe bien, où on a de la réussite, et d’autres où on a un petit peu moins de réussite », a expliqué Julien Stéphan, qui préfère pointer du doigt les multiples occasions qu’ont réussi à se procurer ses hommes pour leur première rencontre de Ligue des Champions.
« Le match de mardi n’a pas montré qu’on était moins bien. Dans le contenu, il était très rassurant. Physiquement on a fini encore très fort, on les a fait craquer tardivement, à la 80e minute. D’autres équipes un peu moins bien physiquement auraient craqué avant, a ajouté le technicien à propos de l’opposition russe. On pensait qu’ils craqueraient plus tôt mais ils ont fait une prestation athlétique de très très haute volée. Avec des chiffres exceptionnels en termes de volume de courses, on n’avait jamais vu ça, on n’avait jamais rencontré ça ». Le bilan est donc plutôt positif pour l’entraîneur du Stade Rennais, qui a déjà les yeux rivés sur le prochain match de Ligue 1, ce vendredi contre Angers.