Jérémy Doku (18 ans) a accordé une interview à L’Équipe. Le Belge a souhaité répondre aux critiques sur ses dribbles.
« On me reproche parfois de ne pas être assez égoïste devant le but, par exemple. Mais ce n’est pas ma façon d’être. Défensivement, j’essaie tout le temps de faire mon devoir puisque ça peut aider l’équipe à vite récupérer le ballon (…) Avant, je jouais surtout sur la ligne, j’attendais le ballon et après je dribblais ou je démarrais des actions. Là, je trouve que je joue aussi mieux dans les intervalles, au milieu. Je suis plus proche du but, aussi. C’était un grand point de travail, je me suis un peu amélioré. Dans le démarquage et les appels en profondeur, c’est de mieux en mieux, mais c’est encore perfectible. Je dois aussi plus frapper, de loin notamment (…) Même mon père me répétait tout le temps que lui aussi était un dribbleur, et mon frère (aîné, Jefferson, qui vit à ses côtés à Rennes), quand il jouait, c’était un dribbleur, donc c’est un peu dans la famille, je crois », a indiqué l’attaquant du Stade Rennais.
Avant de poursuivre sur l’intérêt de Liverpool cet été : « Ce n’est pas parce qu’il y avait de grands clubs que je me suis dit, ça y est, je peux devenir un grand joueur. Je connais des joueurs qui ont eu des grands clubs quand ils étaient petits, et, qui ne sont nulle part aujourd’hui. Ma famille, mon père, les gens autour de moi me disent que je peux devenir quelqu’un de grand si je continue à travailler, etc etc (sourire). Quand j’étais plus jeune et que les gens me disaient que c’était bien, mon père trouvait tout le temps quelque chose à redire. Donc ça vient par le travail, la confiance du coach, les gens autour. »