Lundi soir (20h45), l’équipe de l’AS Rome va peut-être abattre l’une de ses dernières cartes afin de rester dans la course pour le Scudetto contre la Juventus. En cas de revers, les Giallorossi seraient largement distancés par la Vieille Dame.
Une consolation européenne insuffisante. Jeudi dernier, l’AS Rome a composté son ticket pour les 8es de finale de la Ligue Europa. Les Giallorossi ont battu le Feyenoord Rotterdam (2-1, 1-1 à l’aller). Au prochain tour, ils défieront la Fiorentina. Pour ce qui est de la Serie A, les hommes de Rudi Garcia n’arrivent plus à trouver la bonne formule afin de gagner. Il faut déjà remonter au 8 février pour trouver la trace de leur dernier succès. C’était contre Cagliari (2-1, 22e journée de Serie A). Après ce succès, les Romains ont enchaîné deux résultats nuls contre Parme (0-0) puis le Hellas Vérone (1-1).
Conséquence directe au classement, la Juventus a pris le large en tête du Calcio et possède 9 points d’avance. De toute évidence, le duel entre les deux formations qui se déroulera ce soir aura une importance capitale pour la suite des évènements. Si les Bianconeri arrivent à vaincre l’AS Rome, alors ils feront un grand pas vers un quatrième titre national consécutif. En revanche, si les Giallorossi parviennent à prendre le dessus, alors la lutte pour le titre sera relancée… même si la Juve aura toujours une avance confortable. Avant ce choc crucial, l’entraîneur de l’AS Rome, Rudi Garcia, a mis en avant le fait, pendant un point presse, que lui et ses joueurs ont seulement leur destin en mains pour la deuxième place.
Pour lui, il faut tout mettre en oeuvre afin de conserver ce rang. Cette modestie affichée est surprenante dans la mesure où le technicien français croyait dur comme fer, au cours des mois précédents, que son escouade était assez forte afin de mettre un terme au règne de la Juve. Avec le recul, l’ex-coach de Lille pense qu’il s’était sans doute enflammé un peu vite. Peut-être qu’une divinité mystérieuse a voulu me punir pour ce péché d’orgueil. Si je l’ai fait, c’était pour lutter contre un pessimisme ambiant. (…) Mais la prochaine fois que quelqu’un me pose cette question, je l’enverrai bouler. (rires) Dans quelques heures, l’AS Rome aura quand même l’occasion de prouver qu’elle n’a pas abdiqué pour le Scudetto.
Vincent Bogard pour Top Mercato