À la suite du match nul entre l’OM et le FC Nantes (1-1), les réactions s’enchaînent.
Claudio Ranieri (entraîneur de Nantes) : « C’était un bon match qui a été compliqué. On marque un grand but et on contrôle le match. Ensuite, il y a une touche. Payet doit rendre le ballon. C’est le football. Donc «viva le football». Les gentlemen rendent le ballon, les autres, non. Ce sont ceux qui sont intelligents. Quand on avait des contre-attaques, j’ai dit aux joueurs qu’il fallait être calmes. Quand Marseille, qui jouait haut, perdait le ballon, ils voulaient nous arrêter haut. Quelquefois en prenant le ballon et beaucoup de fois en prenant la jambe. On aurait dû être plus calme. Mais c’est un nul et un bon point pour nous. »
Rudi Garcia (entraîneur de Marseille) : « Quand on revient dans le temps additionnel, on se dit que c’est un point qui pourra compter, même si on était chez nous. On a fait une bonne seconde période, mais on a eu du retard à l’allumage sur les 20 ou 25 premières minutes. Oui, il y a de la fatigue. On avait joué en semaine. Avec un match tous les trois jours, on ne sait jamais quand le coup de moins bien physique va arriver. On égalise trop, trop tard, sinon on aurait pu jouer la gagne (sur l’énervement nantais) Quand on simule tout le match et que deux joueurs, dont le gardien et le défenseur central, se mettent au sol, cela devient grotesque. Ils ont perdu trop de temps, ils ont trop voulu tricher. On perd deux points sur le deuxième, mais rien n’est fait. On regarde devant. Il faut attaquer la seconde place. »
Florian Thauvin (attaquant de Marseille) : « On n’a pas eu beaucoup de réussite, on s’est procuré beaucoup d’occasions. On a souffert pour marquer ce but, c’est dommage parce qu’on a raté l’occasion de prendre les trois points. On a vu une équipe de Nantes très rugueuse. Il n’y avait pas d’espace, c’était difficile et intensif. On a énormément attaqué. Ce but me fait du bien et rend service à l’équipe, parce qu’on peut prendre un point ce soir. »
Ciprian Tatarusanu (gardien de Nantes) : « C’était le pire jour de ma vie. Il n’y a pas eu de minute de silence après le décès de mon ancien coéquipier et ami Davide Astori (décédé à Udine dans sa chambre d’hôtel dans la nuit de samedi à dimanche, ndlr). C’est un scandale, un manque de respect. Après un tel drame, le résultat et le football passent après. Des matches, il y en aura d’autres. »