Président de Reims, Jean-Pierre Caillot n’y est pas allé avec le dos de la cuillère avec son ancien coach Oscar Garcia.
Renvoyé du poste d’entraîneur du Stade de Reims alors que le club pointe à la 15e place du classement, Oscar Garcia a imité Peter Bosz (OL), Michel Der Zakarian (Brest) et Jean-Marc Furlan (Auxerre), tous limogés avant la 11e journée de Ligue 1. Une décision justifiée dans la foulée par le président Jean-Pierre Caillot dans les colonnes de L’Union.
« On ne peut pas mettre en péril l’avenir de 250 employés. Cela fait plusieurs mois que nos relations sont compliquées et force est de constater que nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. La fin de la dernière saison a été pénible à vivre. Le fruit de prestations médiocres, très éloignées de ce qu’on attendait eu égard la qualité de notre effectif. Nous avons avec Ito, Balogun et Zeneli trois attaquants que tout le monde nous envie, mais qui n’ont été alignés qu’une seule fois en même temps : à Angers, pour notre seule victoire jusqu’ici. Nous avons retardé au maximum cette échéance, mais le regain attendu tardait à se manifester et il était devenu inéluctable que les investissements consentis ne débouchaient pas sur grand-chose, que nos lourds investissements n’étaient pas exploités. Ça ne me réjouit jamais de prendre ce genre de décision, c’est même très douloureux. Mais en l’état, notre situation sportive exige ce changement », a justifié le patron rémois.