Le football français a besoin d’être modernisé pour son rayonnement. Pour y arriver, les clubs doivent être en mesure d’attirer de nouveaux fonds dans le secteur afin de concurrencer les autres clubs européens. Cependant, bien que les méthodes mises en place soient nouvelles, le mouvement de modernisation des structures sportives ainsi que le cadre légal sur lequel ils se basent sont vétustes. On vous donne plus de détails sur l’évolution actionnariale des clubs de foot français.
La première vague d’investissement
Grâce à l’ouverture des capitaux, plusieurs catégories d’acteurs pouvaient intégrer l’actionnariat des clubs sportifs. L’objectif de ces apporteurs d’affaires était de maximiser les dividendes en effectuant un dépôt de capital de société. Puisque les puissances publiques s’étaient désengagées entre temps, les investisseurs locaux et nationaux ont pu faire de belles affaires.
Néanmoins, une seconde vague s’enclenche au milieu des années 2000 et prend sa pleine mesure en 2010. Vous êtes une association de football français ? Créez le compte pour association pour mieux gérer votre trésorerie et encaisser vos cotisations par carte bancaire.
La seconde vague d’investissement
Cette vague est marquée d’une part par les points de rupture et d’autre part par les transactions modernes. Les pratiques connues depuis des lustres ont été rompues par deux évènements marquants. D’abord en 2004, le Grenoble Foot 38 fut racheté par le groupe japonais Index Corporation, qui devient actionnaire majoritaire lorsqu’il rachète les parts de la ville de Grenoble. Cela est très marquant puisqu’une entreprise japonaise a investi dans un club de football français.
Quelques années plus tard, un autre évènement marque les esprits. Les fonds d’investissement dont Colony Capital et les fonds d’origine américaine s’unissent pour racheter le PSG à Canal +. Ces deux épisodes marquent une profonde rupture, car le football français est devenu attractif au point de séduire des investisseurs internationaux.
L’attractivité du football a impacté les mouvements en matière de propriété des clubs professionnels durant les années 2010. Il est évident que les investisseurs sont motivés par l’attrait d’un gain à faire sur le long terme.
Leur objectif initial est de racheter un club moins cher et de le revendre plus cher, tout en tirant profit des clubs professionnels. D’ailleurs, les récents mouvements de rachats de clubs par des fonds d’investissement démontrent que les investisseurs sont motivés par des ambitions de plus-value à court terme.
En plus du profit, les investisseurs sont intéressés par les retombées en matière d’image au plan international. Par exemple, en achetant le PSG via le QSI, l’État du Qatar voulait faire du club sa vitrine dans la perspective de l’organisation d’une coupe du monde. L’objectif a été atteint, car la coupe du monde 2022 se déroulera au Qatar.
Enfin, il ressort du rachat de l’Estac de Troyes par le City Football Group que les investisseurs souhaitent intégrer des clubs français dans des consortiums de club dans le but d’en tirer des profits financiers et sportifs.