Le Paris SG a réussi un tour de force. Il est sur le point de sortir définitivement des contraintes du fair-play financier. Pour atteindre cet objectif, Nasser Al-Khelaïfi a joué sur deux tableaux : politique et judiciaire.
Premier étage de la fusée, politique : le président du PSG s’est fait élire dernièrement au Comité exécutif de l’UEFA. Et ses premiers mots ont été pour… son adversaire dans le dossier du fair-play financier. « Tout d’abord, je tiens à féliciter le Président de l’UEFA Aleksander Ceferin pour sa réélection », a déclaré Nasser Al-Khelaïfi, non sans calcul.
Deuxième épisode, judiciaire celui-là : le Tribunal arbitral du sport est sur le point de donner raison au PSG dans son bras de fer qui l’oppose à l’UEFA. Dans son édition du jour, L’Equipe donne des précisions sur l’impact que devrait avoir une décision favorable du TAS pour le club. Le quotidien rappelle que le TAS a donné raison à Galatasaray, dans son bras de fer avec l’UEFA, et pense que le club parisien ne sera plus inquiété pour la comptabilité passée. Comme le PSG, le club stambouliote avait dénoncé un vice de procédure, estimant que la chambre de jugement avait attendu trop longtemps pour mettre en cause l’accord de règlement. Le contexte est le même et le tribunal devrait rendre la même décision pour le club français.
Rappelons que le club parisien était accusé d’avoir surévalué ses contrats de sponsoring pour masquer ses pertes. Selon les estimations, l’écart serait considérablement réduit. Le PSG n’aurait plus que 150 millions d’euros par an de recettes à trouver pour équilibrer structurellement ses comptes. Une demi-finale de Ligue des champions pourrait faire l’affaire…