Alors que les Ultras parisiens et 45 autres groupes de supporters, ont décidé d’écrire une lettre ouverte pour demander la fin de la saison tout en assurant qu’il « n’est pas envisageable » que le football « reprenne à huis clos ». Un discours auquel s’est opposé Daniel Riolo, consultant de RMC.
« Il apparaît qu’une reprise en juin et à huis clos est envisageable. Ce huis clos ne passe pas pour les Ultras. Ils veulent être là ou rien. Même si les clubs peuvent couler, même si des employés du club peuvent perdre leur emploi? Ils ne peuvent pas surmonter l’effort du stade vide ? Du mauvais moment à passer avant que tout ne redevienne comme avant ? Ils avaient anticiper la réponse: « Pas de stade sans public. Le football reprendra en temps voulu, quand les conditions sanitaires et sociales seront réunies. Le foot coûte que coûte est une honte ». J’ai un peu de mal à croire que la reprise se fera sans l’assurance de bonnes conditions sanitaires. Et sans leur faire offense, ce ne sont pas les Ultras qui seront amené à juger de ça. Alors il reste quoi? Le stade vide pour contenter la télé! On y revient car tout est là. Derrière la soupe sociale, il y a la dénonciation du foot business! Evidemment. On tortille du derrière mais tout est là! Un propos économique sorte de bouillie extrémiste de gauche ou de droite. Le foot d’en bas contre celui d’en haut. Niveau caricature, on est pas mal. Quand ils auront fini de cracher sur le film Ultras, je leur propose de passer à English Game, toujours sur Netflix. Ils verront que le foot business a été inventé par les ouvriers et que pleins de gens vivent grâce à l’argent du foot. Mais eux s’en foutent. Ils pensent à leurs petits intérêts, leur rêve d’appropriation du foot. Mais concrètement on fait quoi? On se coupe du monde. On n’évolue pas comme nos voisins. On ne cherche même plus à rivaliser. On descend notre niveau encore plus bas. Derrière la soupe de bons sentiments, il y a quoi? Rien, le néant. Et si des gens se retrouvent à la rue à cause des problèmes éco qui suivront la crise sanitaire, pas de problème, ils iront les aider. L’important c’est de rêver un monde nouveau, pas de le vivre » a déclaré le consultant.