Les choses sérieuses commencent ce soir pour le Paris Saint-Germain avec l’arrivée des premières joutes européennes. Un enjeu tant sportif que politique, tant pour le club et ses joueurs que pour le projet qu’il incarne. Une année décisive alors que la Coupe du monde au Qatar se rapproche jour après jour.
Ce n’est un secret pour personne, le football est autant un sport qu’un enjeu géopolitique. Un moyen de montrer au monde son savoir-faire, sa puissance et son influence sur l’environnement qui l’entoure. Une stratégie soft power mise en place dans différentes écuries en Europe telle que le Paris Saint-Germain sous drapeau qatari. Il y a 10 ans, les nouveaux propriétaires du club débarquaient sur la capitale avec des ambitions élevées. Des objectifs toujours d’actualité aujourd’hui avec, dans le viseur, la Ligue des Champions, le Graal tant recherché, tant attendu…
A l’aube de la Coupe du monde 2022, les dirigeants qataris avaient sans doute préparé un plan sur dix ans afin de marquer le football de leur empreinte avant d’organiser la plus belle des compétitions internationale : la Coupe du monde, tel un final de feux d’artifice. Aujourd’hui, les années ont passé et l’objectif n’a pas encore été atteint ce qui peut expliquer le recrutement taille patron de cet été : Sergio Ramos, Georginio Wijnaldum, Gianluigi Donnarumma, Nuno Mendes et aussi et surtout Lionel Messi. A un an de l’échéance, le temps presse. Les dirigeants parisiens se sont donnés les moyens de réaliser leurs ambitions. Tout gagner est la priorité absolue. La voie à suivre débute dès ce soir lors de la toute première rencontre de Ligue des Champions. Présent dans le groupe A, au côté de Manchester City, du RB Leipzig et du Club Bruges. A la poursuite de leur destin, les Parisiens affrontent les Belges ce 15 septembre à 21h au Jan Breydel Stadion.