Le dernier rapport en date de la DNCG montre une progression des revenus dans le football français, malgré quelques gros déficits à combler.
Le gendarme financier du football français a publié ce vendredi un rapport sur la situation financière des clubs de la Ligue 1 à la fin de la saison 2021-2022. Bien que le football français se remette lentement de la crise, la situation financière des clubs reste préoccupante. La pandémie de Covid-19 et le fiasco de Mediapro pour les droits TV ont affecté le football français.
Cependant, selon les comptes de la DNCG pour l’exercice 2021-2022, certains clubs ont amélioré leur situation financière grâce à une gestion rigoureuse des coûts et au développement de leurs revenus. La perte nette pour la Ligue 1 et la Ligue 2 a été réduite de 45 millions d’euros par rapport à la saison précédente. La DNCG a signalé une diminution du nombre de ventes de joueurs pour une plus-value globale de 381 millions d’euros, ce qui montre que les clubs ne sont plus autant dépendants du mercato.
Cependant, la dette globale des clubs continue d’augmenter, passant de 522 millions d’euros en 2018-2019 à 981 millions en 2021-2022, approchant ainsi le milliard d’euros. La DNCG souligne que les actionnaires, les pouvoirs publics et la Ligue ont conjugué leurs efforts pour éviter une faillite du football français, mais que des revenus stables doivent être développés pour maintenir une dynamique de redressement. Les chiffres montrent que la locomotive du football français reste le PSG, bien qu’il affiche un déficit net de 368 millions d’euros, mais avec une valorisation d’actifs de plus de 1,02 milliard d’euros. En revanche, l’OM enregistre un déficit de 31 millions d’euros, tandis que d’autres clubs comme Bordeaux, Lorient, Metz, Monaco, Nice, Rennes, Saint-Étienne et Troyes ont également des résultats négatifs.