Alors que plusieurs joueurs du PSG ont fait polémique en quittant la France en plein confinement, les joueuses, elles, traversent la crise sans un bruit. Leur coach, Olivier Echouafni s’est confié sur cette situation invraisemblable.
En cette période de confinement, le football est à l’arrêt chez les filles également. Et alors que la date de reprise de la Ligue 1 n’est pas encore connue, les joueuses commencent à avoir des fourmis dans les jambes. Le coach du PSG, Olivier Echouafni est revenu en détail avec l’AFP sur cette période difficile à gérer.
« Tout s’est fait à une vitesse folle. Avec le confinement, la première chose à faire c’était de trouver un pied-à-terre pour l’ensemble des joueuses et du staff. Dans notre groupe, on a 50 à 60% d’étrangères. Il fallait voir si elles restaient à Paris ou rentraient chez elles. Certaines sont assez isolées, il fallait gérer ça. Ensuite, mettre en place une méthode de travail en prenant en compte le profil des joueuses. Puis déterminer des groupes de travail en fonction du lieu où elles se trouvaient et du matériel à leur disposition. Enfin, avec notre préparateur physique, on a mis en place un programme individualisé qu’elles reçoivent tous les deux ou trois jours. Au début j’ai envoyé un petit message. Après avoir laissé passer une semaine, j’ai eu besoin de les avoir au téléphone pour savoir comment elles allaient, comment se passait le confinement avec leur famille. Pour celles qui sont seules, c’est encore plus difficile d’encaisser tout cela. D’où ce rôle psychologique que j’essaye d’avoir avec elles pour garder le contact, c’est essentiel. »