Le journaliste Geoffroy Garétier estime que le Brésilien devrait être préservé pour disputer uniquement les matchs importants du PSG.
Présent sur le plateau du Late Football Club cette semaine, le journaliste Geoffroy Garétier a donné son avis bien tranché sur le cas Neymar. Touché aux adducteurs cette semaine face à Caen, le Brésilien manquera le huitième de finale aller de Ligue des champions face au FC Barcelone mardi prochain.
« Une malédiction pour Neymar ? Ça serait trop simple. Je pense que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets et quand on ne réfléchit pas à l’enchaînement des causes et effets, on est condamné à répéter toujours les mêmes erreurs. Quand on parle de Neymar, il y a des contextes qui sont favorables aux erreurs. J’ai un peu suivi les réseaux sociaux et les avis des gens et j’ai été surpris par des réflexions assez agressives par rapport à la position que j’avais tenu. Ma réflexion était de ne pas le faire jouer (face à Caen) et les gens ont répondu : ‘Qu’est-ce que vous racontez, le football est un sport de contact et qu’il ne faut pas le mettre sous cloche’. La vérité c’est que oui, Neymar il faut le mettre sous cloche et lui faire jouer seulement les matches les plus importants. Je suis désolé de dire que malgré l’absence de rythme, ce qui comptait ce n’était pas le match de Caen ni celui contre Nice, mais le match face au FC Barcelone. Il y a deux ans, il se blesse contre Strasbourg en 16es de finale de Coupe de France. Neymar est à Paris pour faire gagner au PSG la Ligue des champions et pour briller dans les très grands matches. Pardon de le dire clairement, mais on s’en fout que Neymar joue en Coupe de France contre Caen. Les supporters s’en moquent, parce que les supporters du PSG, les observateurs et amoureux du football sont tristes, pour la plupart, que Neymar rate ce match contre le Barça. Je pense que les dirigeants du PSG, qui payent Neymar très cher et qu’ils ont fait venir pour jouer dans ces matchs-là, sont dépités. Quelque part, j’ai envie de dire tant pis pour eux parce qu’ils n’ont pas appris de leurs erreurs. »