Avec la nouvelle formule du fair-play financier actuellement en discussion, le PSG pourrait bénéficier d’un petit avantage sur ses concurrents européens.
En vigueur depuis 2011, le fair-play financier devrait prendre un nouveau tournant dans les prochains jours avec l’approbation le 7 avril d’un nouveau système de contrôle économique des clubs européens. Si pour l’heure les clubs ne sont pas autorisés à dépenser plus que leurs revenus réels, sans la possibilité pour les actionnaires de combler les trous en cas de besoin, la nouvelle formule de l’UEFA devrait être légèrement allégée. Ainsi, les pertes autorisées sur une période de trois ans seront doublées de 30 millions d’euros à 60 millions d’euros à condition qu’elles soient couvertes par des injections de fonds.
De quoi permettre aux clubs « nouveaux » comme Manchester City ou le Paris Saint-Germain de combler leur retard sur les cadors historiques du football européen. Par ailleurs, d’autres mesures seront instaurées progressivement à partir de 2023 : les clubs seront autorisés à dépenser 90% de leurs revenus, puis 80% en 2024 et 70% un an plus tard.
Enfin, l’UEFA et l’ECA devraient profiter de la réunion organisée cette semaine à Vienne pour relancer le débat autour des deux places en Ligue des champions qui seront attribuées, à partir de la saison 2024-25, aux clubs au coefficient le plus élevé qui ne se sont pas qualifiés directement pour la compétition mais pour une autre compétition européenne. Une situation qui profiterait en l’état – avec la mesure mise en place – à Manchester United et l’AS Roma.