Lors d’un entretien accordé au journal Le Figaro, le nouveau gardien du PSG Lucas Chevalier a répondu aux critiques dont il fait l’objet depuis le début de la saison.
Arrivé cet été en provenance de Lille pour 55 millions d’euros (bonus compris), Lucas Chevalier ne fait pas encore l’unanimité au sein du PSG. Il faut dire que le numéro 2 de l’équipe de France a la lourde tâche de succéder à Gianluigi Donnarumma, grand artisan du succès parisien en Ligue des Champions la saison passée. A la recherche de son match référence, le natif de Calais a l’occasion de mettre tout le monde d’accord lors du choc entre le PSG et le Bayern Munich ce mardi soir au Parc des Princes.
Lors d’un entretien acordé au quotidien Le Figaro, Chevalier confie avoir découvert un autre monde en passant du LOSC au PSG, surtout en ce qui concerne le niveau d’exigence. « Tout est scruté, tu n’as pas le droit à l’erreur, il faut être bon tout de suite, constate-t-il. Honnêtement, on va chercher des petites choses… Le bon, c’est normal. Le moins bon, ce n’est pas normal. » constate-t-il.
Il a déjà connu des bas, notamment lors du Classique face à l’OM le 22 septembre dernier, au cours duquel sa sortie ratée a provoqué le seul but du match en faveur du club phocéen, et donc la défaite du PSG. « Mais finalement, c’est bien d’avoir ça d’entrée de jeu. Je pense que quand on est très bon ici, on est vraiment mis sur un piédestal, plus qu’à Lille. Mais, si on est moins bon, on est mis six pieds sous terre. » affirme le portier parisien, qui ne regrette absolument pas son choix de signer dans le club de la Capitale.
« Quand on arrive dans l’un des meilleurs clubs du monde, la pression en est tout autre. (…) C’était le moment de quitter Lille. Le projet, un club français, la façon dont le PSG travaille… Forcément, c’est dur, c’est le sport de haut niveau, mais, si je veux avancer dans ma carrière, c’était le moment. » explique l’homme aux 127 matchs joués avec le LOSC.
Après 15 rencontres disputées sous les couleurs parisiennes, Lucas Chevalier découvre un nouveau monde et a besoin d’un temps d’adaptation dans son nouveau club. « Ce qu’on me demande, les consignes, la sollicitation dans le match… On touche beaucoup moins de ballons. On me demande des nouvelles choses. J’avais un style de gardien et c’est important que je le garde, mais le staff veut aussi modifier certaines choses afin que je sois en osmose avec l’équipe, jouer un peu plus haut, la gestion des centres, le jeu au pied…»
Un club qui fait partie des meilleurs au monde, où il se voit rester longtemps. « Déjà, je sens vraiment que le PSG est le genre de club où l’on peut rester très longtemps. Tout est mis en oeuvre pour performer. » Et cela passera par une grosse performance ce mardi soir face au Bayern Munich pour lancer définitivement son aventure au PSG.

