Dans le tumulte du Classique français au Stade Vélodrome dimanche soir, Lucas Beraldo, la recrue hivernale du Paris Saint-Germain, a été au centre d’une controverse suite à son exclusion par l’arbitre Benoit Bastien. Une faute d’antijeu sur l’attaquant de l’Olympique de Marseille, Pierre-Emerick Aubameyang, a conduit à son expulsion, après révision par la VAR. La commission de discipline de la LFP a depuis tranché, imposant à Beraldo une suspension de deux matchs ferme.
Le match, marqué par des conditions météorologiques difficiles, a vu le PSG réduit à dix joueurs pendant plus d’une heure. Malgré cet handicap, le club parisien est parvenu à s’imposer 2-0 grâce aux buts tardifs de Vitinha et Gonçalo Ramos. L’exclusion de Beraldo, initialement jugée comme un simple avertissement par Bastien avant que la VAR n’intervienne, a ajouté du piquant à une rencontre déjà très chargée en émotions. Cette sanction signifie que Beraldo manquera les prochains affrontements cruciaux du PSG contre Clermont et l’Olympique Lyonnais, prévus respectivement le 6 et le 21 avril. Son absence pose un défi tactique pour le PSG, qui devra compenser l’absence de son défenseur brésilien à un moment clé de la saison.
L’impact de cette décision sur la dynamique défensive du PSG et la manière dont l’équipe s’adaptera à l’absence de Beraldo seront suivis de près. Alors que le PSG continue sa quête pour conserver son titre en Ligue 1 et progresser dans les compétitions européennes, chaque joueur et chaque match comptent. La gestion de cet incident et de ses répercussions pourrait bien jouer un rôle déterminant dans la réussite de leur campagne cette saison.