L’UEFA a récemment rendu sa décision concernant les messages pro-palestiniens affichés au Parc des Princes lors du match entre le Paris Saint-Germain et l’AC Milan, concluant que ces messages n’étaient pas « provocants » et ne nécessitaient pas de sanctions. Toutefois, l’utilisation de fumigènes par les supporters parisiens lors de ce match a entraîné l’ouverture d’un cas disciplinaire.
Lors de la rencontre face à Milan, les supporters du PSG ont participé à diverses actions dans les tribunes, y compris un tifo en l’honneur de Jean-Paul Belmondo. En outre, ils ont déployé des banderoles portant des messages politiques, tels que « Paris contre toute forme de terrorisme », « Touche pas à mon éducation nationale, RIP M. Dominique Bernard », « Moyen-Orient : que toutes les victimes innocentes reposent en paix », et « Un crime de guerre à Gaza, que fait la communauté internationale ? ».
Selon les informations recueillies, l’UEFA a déterminé que ces banderoles ne contrevenaient pas à son règlement. En 2017, les règles de l’instance européenne ont été modifiées pour permettre ce type de messages, sauf s’ils sont jugés « provocants ». Dans ce cas précis, l’UEFA a conclu que les banderoles affichées au Parc des Princes n’étaient pas provocantes et ne nécessitaient pas de sanctions. En revanche, les fumigènes allumés lors de ce match ont conduit à l’ouverture d’un cas disciplinaire à l’encontre du Paris Saint-Germain. Le club parisien devra donc faire face à des sanctions pour cet incident lié aux fumigènes.