Dimanche dernier, avant le match contre Lille (1-1), la FIFA a annoncé un nouveau format pour la Coupe du monde des clubs, qui débutera en 2025. Cette réforme marque la première participation du PSG à cet événement, grâce à ses performances récentes en Ligue des champions.
Selon Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et dirigeant de l’ECA, l’objectif de cette réforme est triple : prioriser le bien-être des joueurs, augmenter les revenus des clubs participants, et accroître le nombre de places pour les équipes européennes. En outre, la FIFA espère attirer plus de sponsors et de diffuseurs TV, qui jusqu’à présent n’étaient pas très intéressés par la compétition. Bien que les droits télévisuels et commerciaux ne soient pas encore vendus, la FIFA anticipe des revenus d’environ 2 milliards de dollars (1,83 milliard d’euros), comparés aux 7,5 milliards de dollars (6,87 milliards d’euros) générés par la Coupe du monde 2022 au Qatar. La France, finaliste de cette édition, a rapporté environ 27,5 millions d’euros à la FFF.
Pierre Rondeau, économiste du sport, précise dans L’Équipe : « À minima, il y aura une prime de participation. On peut également ajouter une potentielle prime de qualification, une participation sur la billetterie et les droits télé, qui devraient rapporter au plus bas mot entre 30 et 50 millions d’euros, si ce n’est plus ».
Bien que les revenus exacts du PSG ne soient pas encore déterminés, des études plus approfondies sont prévues dans les mois à venir. Il est clair que cette Coupe du monde des clubs représente une opportunité significative pour le club parisien.