Mercredi, lors de l’audience du Conseil des prud’hommes au sujet du litige entre Hatem Ben Arfa et le Paris Saint-Germain, les détails du contrat du joueur ont été dévoilés. De quoi y voir plus clair dans cette affaire de gros sous.
Hatem Ben Arfa a pu être entendu hier à la barre pour donner sa version du conflit avec le club de la capitale. Le joueur actuellement sans contrat, depuis son départ de Rennes cet été, réclame entre 7 et 8 millions de dédommagements au PSG. Au cours de l’audience, les avocats des deux parties ont été amenés à livrer les détails du contrat qui liait Hatem Ben Arfa au PSG entre 2016 et 2018.
Le contrat prévoyait un salaire mensuel brut de 500 000 euros par mois, divisé en deux parties : une rémunération forfaitaire de 425 000 euros et une prime d’éthique de 75 000 euros. Cette dernière aura été refusée une seule fois au joueur, en décembre 2017, après des propos déplacés dans les médias.
De gros bonus en prime
Son contrat incluait également un bon nombre de primes. L’attaquant pouvait prétendre notamment à une prime individuelle de 2,12 M€ chaque semestre s’il jouait au moins 60 % des matches du PSG (titularisations et entrées en jeu comprises). Une prime qu’il n’aura touché que lors de son premier semestre au PSG. Le joueur réclame donc les 6,36 M€ restants en dommages et intérêts, estimant que le club l’a empêché d’y prétendre pour des raisons excessives.
« HBA » réclame aussi la prime collective annuelle qu’il n’a pas touchée lors de la saison 2017-2018. Une prime qui pouvait monter jusqu’à 416 000 euros si le joueur disputait dix matchs sur au moins huit mois. Des sommes qui misent bout à bout expliquent l’énorme montant réclamé par Hatem Ben Arfa. La justice devra rendre son verdict le 16 décembre dans cette affaire.