L’attaquant du PSG est accusé par une jeune femme d’une relation sexuelle non consentie dans un hôtel parisien. Après avoir porté plainte à Sao Paulo, Najila Mendes de Souza a donné sa version des faits à la télévision brésilienne.
« Je l’ai connu à travers Instagram. Je lui ai envoyé une image, avec un petit texte, il m’a répondu. On a échangé puis il m’a demandé mon numéro de téléphone et on a discuté. Dès le début, mon intention était d’avoir une relation sexuelle avec lui. C’était ma volonté. C’est lui qui a payé mon déplacement. Je voulais le rencontrer, avoir une relation sexuelle avec lui. C’était ma volonté. C’était clair aussi pour lui. Arrivée à Paris, tout se présentait bien. Mais quand il est arrivé à l’hôtel, il était agressif, totalement différent de celui que j’ai connu à travers les messages. Comme j’avais très envie de rester avec lui, je me suis dit, »bon, je vais gérer.’ ‘On a commencé à échanger des caresses, s’embrasser, jusque-là c’était consenti ! Mais après il a commencé à me brusquer. Au début, j’ai dit O.K. Mais après ça m’a fait mal, très mal. J’ai dit : »stop, ça fait mal. » Il s’est excusé. On a continué, on s’est allongés sur le lit. Je lui ai demandé s’il avait apporté des préservatifs, il m’a dit non. Alors, je lui ai dit : »il ne va rien se passer au-delà de ça ». Il n’a rien dit. On a continué et puis, il m’a retournée et a commis l’acte. Je lui ai demandé d’arrêter. Pendant qu’il commettait l’acte, il continuait de me frapper les fesses violemment. Ça a duré quelques secondes. Ensuite, je me suis retournée et retirée. Je lui ai dit plusieurs fois : »stop, non, stop ». Lui, il ne parlait pas beaucoup, il ne faisait qu’agir. Moi, j’étais prête à avoir une relation sexuelle consentie. Mais c’est devenu un viol quand il m’a dit qu’il n’avait pas de préservatif. J’ai dit : »on va continuer seulement les caresses ». Son silence voulait dire qu’il n’irait pas plus loin. Mais il ne m’a pas écouté et il a commis l’acte sans mon consentement, et sans préservatif. Après, quand je me suis levée pour aller dans la salle de bains, je n’y croyais pas, j’étais déçue, choquée, je n’arrivais pas à lui parler, ni à l’insulter ou à pleurer. J’étais choquée. Quand il est sorti de la chambre, j’ai compris comment il a été stupide, nul… J’ai compris surtout qu’il m’avait violée. Il n’avait pas le droit de me faire ça. C’est à ce moment que j’ai décidé de me faire justice […] C’est une question d’honneur. Je suis traumatisée. Je veux qu’il paye pour ce qu’il a fait », a indiqué la jeune femme de 26 ans.