Transféré de l’OM à West Ham vendredi, Dimitri Payet est revenu sur les raisons de son départ.
Dimitri Payet n’a pas attendu pour s’expliquer quant à son départ précipité de l’OM pour rejoindre West Ham. L’international français, critiqué par Vincent Labrune et José Anigo, est revenu dans le colonnes de L’Equipe sur son départ pour la Premier League. West Ham m’a fait une proposition financière difficile à refuser mais il n’y a pas que ça. Le projet sportif me semblait plus cohérent. À l’OM, il y a eu beaucoup de départs, pas n’importe lesquels en plus (Gignac, Ayew, Morel…), et peu d’arrivées, même si je ne remets pas en cause ceux qui ont signé, a d’abord déclaré l’ancien joueurs du LOSC qui a ensuite justifié son départ par les problèmes financiers que rencontrent actuellement l’OM : Le problème est que même pour m’augmenter de 20 000 €, cela n’aurait pas été possible. Il n’était pas question de s’aligner sur le salaire que me proposait West Ham (2, 5 M€ net d’impôts l’année), je ne suis pas fou. Mais la réalité est que l’OM ne pouvait même pas me donner ce que je touchais ces deux dernières saisons (350 000 € brut).
Le milieu offensif est ensuite revenu sur les déclarations de son ancien président, qui assurait qu’il ne voulait pas le laisser partir. Je suis déçu du comportement du club. Ce communiqué m’a fait beaucoup de mal. Il y a pas mal de choses fausses. Après, je ne peux pas en vouloir au président d’essayer de couvrir ses arrières. Mais j’ai assez d’expérience pour passer au-dessus. Je pense avoir fait de mon mieux à Marseille, c’est ce qui importe pour les supporters. J’ai eu beaucoup d’amour de leur part, même depuis deux jours, a expliqué le Réunionnais.
Dimitri Payet en a aussi profité pour remercier Marcelo Bielsa, qui a fait de lui un des meilleurs meneurs de jeu du championnat de France : Je fais partie des joueurs qui ont beaucoup appris avec Marcelo Bielsa. Ce qu’il m’a donné en une saison, je sais que cela va me servir jusqu’à la fin de ma carrière mais aussi toute ma vie. Il m’a donné une leçon de football mais aussi une leçon d’homme. Humainement, c’est un sacré personnage. Quant à ses chances de participer à l’Euro 2016 alors qu’il joue dans un club de milieu de tableau en Angleterre, Payet s’est montré lucide : J’ai eu une situation similaire il y a deux ans et je n’ai pas fait la Coupe de monde 2014. On verra. J’ai privilégié mon avenir en club. Après, je suis en Premier League. C’est un Championnat très regardé et sûrement le meilleur du monde. En étant bon, il n’y aura pas de souci. Il faudra donc attendre le mois d’août pour savoir si oui ou non il a fait le bon choix.