Toujours dans le rouge financièrement, le club de National 2 reste suspendu aux prochaines décisions des prud’hommes.
Les Girondins de Bordeaux sont loin d’en avoir terminé avec les tribunaux. Alors que Cédric Yambéré s’apprête à contester son licenciement devant les prud’hommes, le club doit déjà gérer une avalanche de litiges hérités des dernières années. Le premier dossier, particulièrement sensible, concerne trois anciens formateurs – Philippe Lucas, Jean-Luc Dogon et André Penalva – qui réclament 772 000 euros pour requalification de leurs CDD en CDI après avoir travaillé entre treize et dix-neuf ans sans contrat stable. Une nouvelle audience de départage vient d’avoir lieu, le verdict étant attendu le 23 février.
Petkovic, une épée de Damoclès à 15 M€
Mais ce n’est qu’une partie du problème. Les Girondins seront également confrontés au gigantesque appel de Vladimir Petkovic, limogé en janvier 2022. L’ancien entraîneur réclame, avec son adjoint Antonio Manicone, la somme colossale de 15 millions d’euros pour salaires non versés et préjudice moral, après avoir été débouté en première instance. À cela s’ajoute l’affaire Patrice Lair, l’ex-coach de la section féminine, dont l’audience devant les prud’hommes est programmée pour mars 2026.
D’autres procédures pourraient encore venir alourdir la situation, plusieurs formateurs et entraîneurs ayant saisi la justice après la rupture anticipée de leur CDD en novembre 2024. Dans ce contexte déjà explosif, Bordeaux évolue toujours sous le régime de continuation après son redressement judiciaire, avec une dette de 26 M€ à rembourser sur dix ans. Autant dire que chaque condamnation potentielle représente une menace directe pour des finances déjà très fragiles.
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— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) November 26, 2025
