Candidat au repêchage en Ligue 2 en cas de rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National 1 la saison prochaine, le club de Villefranche Beaujolais est loin d’avoir apprécié la dernière décision du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). De passage au micro de RMC, le président du club caladois, Philippe Terrier, a dénoncé une forme de pression afin de favoriser le maintien d’un club historique du championnat de France.
« C’est la décision qu’on attendait. On voyait bien la pression qui avait été mise sur le CNOSF. On a la preuve que la pression, ça peut marcher. Ils ont suivi Bordeaux. Mais est-ce qu’ils avaient vraiment le choix ? J’ai toujours cru aux instances. J’espère qu’elles ne vont pas lâcher. On a beau parler de l’histoire de Bordeaux, du club historique, il y a des règles et j’espère qu’on va les appliquer. Il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures. Ils avaient deux passages devant la DNCG pour présenter un dossier fiable. Bordeaux ne l’a pas fait et n’a même pas pris les dispositions pour travailler comme il faut. Ils savaient qu’ils auraient des recours et des moyens pour mettre la pression. Ils ont bafoué la DNCG. Pour moi, on est toujours en Ligue 2. »