Les dirigeants du PSG se rendent au siège de l’UEFA lundi pour tenter de modifier les règles du fair-play financier et d’assouplir les sanctions.
La journée de lundi pourrait être décisive pour l’avenir du Paris Saint-Germain. Lundi, au siège de l’UEFA à Nyons, le président Nasser Al-Khelaïfi et son directeur général délégué Jean-Claude Blanc participent à une table ronde consacrée au fair-play financier et à son application. L’occasion pour les dirigeants parisiens, sanctionnés cet été (pénalité financière de 60 MEUR, encadrement de sa masse salariale et limitation du nombre de joueurs inscrits en Ligue des champions, limitation des transferts), de faire valoir leurs arguments pour une évolution du système en leur faveur.
Pas facile néanmoins pour les Parisiens de devoir faire face à leurs détracteurs et notamment au front allemand, représenté par les dirigeants du Bayern et du Borussia Dortmund. Le président des Borussen Reinhard Rauball avait même déclaré que Paris devrait être exclu des coupes européennes. Pour autant, les Parisiens comme leurs alliés de circonstance de Manchester City devraient avoir des arguments juridiques à faire valoir.
Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA en charge du dossier du fair-play financier, avait récemment déclaré ne pas détenir la vérité ultime, dans des propos rapportés par le Guardian. Par ces paroles, il démontre que l’UEFA est ouverte à des modifications de sa feuille de route. Les dirigeants parisiens aimeraient d’ailleurs ne plus être les seuls à être sanctionnés et demandent que les dettes soient aussi prises en compte désormais. De quoi faire basculer des clubs comme le Real Madrid et Manchester United de l’autre côté de la barrière… Michel Platini a du pain sur la planche, c’est la seule chose dont on peut être certain.