Après une première période un peu terne, les parisiens ont pris la mesure du Borussia à domicile pour le compte de la 1ère journée de Ligue des Champions.
Une domination stérile en première période
Dominateurs dans le jeu, les hommes de Luis Enrique ne sont pas parvenus à trouver la faille au cours de 45 premières minutes malgré des statistiques très à leur avantage (356 passes réussies à 66, 78% de possession). Pire, en dépit d’un premier quart d’heure largement en faveur du club de la capitale, ce sont les allemands qui se sont procurés la première grosse occasion du match sur un tir de Donyell Mallen après un festival dans la surface (14′). Une situation qui aurait bien pu refroidir le Stade de France. Heureusement, cette alerte serait la dernière pour Donnarumma qui n’allait plus avoir à s’employer jusqu’à la mi temps.
Par la suite, si Paris a repris le contrôle du jeu, rares ont été les occasions réellement dangereuses : un gros loupé de Kolo Muani sur un centre de Dembele (15′) suivie quelques minutes plus tard d’une frappe de Vitinha sur le poteau après une combinaison Hakimi – Dembele (18′) et puis… plus plus grand chose. Avec un seul tir cadré sur leurs 11 tentatives, les joueurs du club champion de France en titre ont bien souvent manqué de justesse dans le dernier geste.
Les rares phases de transition ont pu mettre en lumière les qualités de vitesse des trois attaquants français sans pour autant aboutir à une pléiade d’occasions dangereuses. D’autre part, face à une équipe bien regroupée, le 4-3-3 parisien a bien souvent ressemblé à un 2-3-5 avec le ballon en phase arrêté avec Mbappé, Kolo Muani, Dembele, Hernandez et Hakimi sur la même ligne que la défense allemande. Le manque de joueurs offensifs intercalés a empêché les milieux parisiens de combiner rapidement avec la ligne d’attaque.
Mbappé et Hakimi décisifs au retour des vestiaires
Au retour des vestiaires, les joueurs du PSG ont rapidement bénéficié d’un penalty généreux sur une frappe de Kylian Mbappé consécutive à un centre de Dembele contrée de la main par Niklas Süle. L’occasion pour le natif de Bondy d’inscrire son 41e but en 62 matchs de Ligue des champions. Cette ouverture du score a eu le mérite de forcer le Borussia à se découvrir, ouvrant de nombreux espaces à exploiter. Le bloc Parisien a alors pu redescendre d’un cran sur le terrain pour aspirer les joueurs de Dortmund et les prendre en contre attaque. Une tactique payante puisque le break a rapidement été fait par Hakimi d’un extérieur du pied suite à un double une-deux avec Vitinha (57′).
La sortie de Brandt, pourtant bon jusque-là, remplacé par l’inusable Marco Reus, a eu pour effet de dynamiser l’équipe allemande qui est parvenue à se procurer quelques occasions, notamment une frappe de Jamie Bynoe-Gittens sur le poteau à la 78ème, sans pour autant faire réellement trembler le camps parisien. La fin du match aurait même pu donner un score beaucoup plus fleuve en faveur du PSG si Ramos (84′) puis Mbappé (91′, 93, 94′) s’étaient montrés plus adroits devant le but.
Une soirée bien maîtrisée donc pour les hommes de Luis Enrique qui devront sans doute faire preuve de plus de créativité à l’avenir s’ils souhaitent s’assurer de sortir de la fameuse “poule de la mort”.
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