Ancien adjoint à l’Olympique de Marseille, Gérard Gili se souvient de l’Olympique de Marseille et une atmosphère si particulière.
Dans La Provence, Gérard Gili a commenté la pression qui règne à l’OM. Elle engendre un stress que ne connaissent pas les concurrents du club olympien : « Ce trac peut être négatif, il doit être transformé en positif par un coach. C’est une mise à niveau mentale tous les jours et pour 25 personnes« , a estimé le technicien champion de France en 1989 et 1990.
Gili a conscience que certains joueurs ne parviennent pas à s’adapter : « J’ai toujours été curieux de voir que des joueurs soient en dents de scie par périodes. Cela peut s’expliquer par l’histoire du club, le fait de jouer devant un public aussi fourni. Le Vélodrome, au lieu d’être un facteur de sublimation, était une souffrance pour certains. Des internationaux se sont liquéfiés à Marseille, il fallait presque les pousser sur le terrain ! D’autres, à cause d’une charge émotionnelle trop importante, ne peuvent pas s’épanouir avec ce fameux maillot blanc sur les épaules.«