Pour Riolo, le problème de l’OM vient d’un cruel manque de qualité technique.
Frustré par le match en demi-teinte des Marseillais hier soir face à Monaco (0-1), Daniel Riolo a pointé du doigt les manquements des hommes de Jorge Sampaoli ce lundi sur les ondes de RMC.
« Déjà je vois une compo intéressante, parce que Bakambu, Milik et Payet, je me dis que c’est l’attaque qu’on veut voir. On est d’accord pour dire que la première période est excellente. Sur la première période, en intensité, rythme, mouvement… Ce que fait l’OM, il n’y a pas une équipe en France qui fait ça. Le problème, c’est ce qu’ils font en dernière passe, avant dernière passe. N’importe quel bloc solide peut vraiment mettre en défaut cet OM-là. Parce que ça manque de justesse technique. Le vrai problème c’est que Monaco, qui ne fait pas grand-chose, si ce n’est 20 minutes dans la seconde période, ils ont Ben Yedder, Volland, Gelson… Ils sont techniquement supérieurs aux Marseillais. Ils n’arrivent pas à mettre en place un jeu, mais quand tu leur laisses un peu d’espace, et Marseille laisse de l’espace, ils peuvent te plomber. L’ouverture de Ben Yedder, le crochet de Volland, c’est de la classe. C’est de la technique, c’est du haut niveau. Mais Volland, l’OM ne l’a pas. Ben Yedder, ils n’ont pas. Monaco a un problème contre les équipes regroupées. Mais l’OM, c’est un gros match, toutes les équipes surjouent. Il se font toujours coincer de cette manière-là. Ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Payet il finit toujours par baisser physiquement, Guendouzi c’est un chien fou qui part dans tous les sens qui sur la première t’épate, parce qu’il est partout. Mais il ne canalise pas, il y a trois-quatre passes en profondeur qu’il fait, ce n’est pas possible de rater. Milik, il lui faut les ballons et il faut qu’il marque parce qu’il ne participe pas énormément au jeu… Ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions collent très bien. Ils sont coincés, et comme en plus ils ne sont plus soutenus… À la fin ça sifflait, ils ont vu le bout de l’histoire. Ils sont troisièmes, ils ont peur de dégringoler. »