La défaite à Nîmes doit-elle être classé dans la casse faux-pas ou bien est-elle révélatrice des faiblesses de l’Olympique de Marseille ? Rudy Garcia ne veut pas s’appesantir sur cette défaite et rappelle que son groupe a toujours su réagir dans les périodes difficiles. Pourtant, la saison dernière, l’OM avait concédé deux revers consécutivement à une période similaire. C’était face à Monaco… et contre le Stade Rennais.
« Quel que soit notre adversaire, nous voulons surtout nous racheter du non-match à Nîmes, il n’y a que cela qui nous anime », souligne Rudi Garcia. « C’est un groupe qui a démontré par le passé qu’après des échecs, il était présent, il l’a d’ailleurs démontré contre Toulouse parce que cela venait après des résultats très moyens en préparation, continue l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Les matches contre Monaco et Rennes la saison dernière, nous ont permis d’être finalistes de la Coupe d’Europe et de prendre 77 points ; si nous avions pris un point lors de ces rencontres, nous aurions été en Ligue des champions, mais le groupe avait pris conscience après cela qu’il fallait faire plus en termes d’agressivité. Nous en avons manqué à Nîmes, j’espère que ce sera la seule fois de la saison. »
« Le match de Nîmes se résume à un manque d’agressivité. J’aurais pu mettre onze joueurs différents et tous les systèmes que l’on veut, avec si peu d’agressivité, de toute façon, nous n’aurions pas gagné, ajoute l’entraîneur olympien. Nous avons donc eu une semaine très studieuse, dans ces cas-là, les joueurs sont très à l’écoute, ce qui est agréable pour un coach. Seul l’avenir nous dira si c’est un mal pour un bien. Nous avons eu une large victoire contre Toulouse, ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de préparer Nîmes, mais surtout, nous avons eu six semaines de préparation pour le match contre Toulouse et la vraie préparation a commencé le lendemain, avec le groupe dans son entier, notamment les quatre finalistes de la Coupe du monde et des états de forme très hétéroclites ».