L’entraîneur de l’OM Jean-Louis Gasset doit trouver la bonne formule pour faire bonne figure sur la pelouse du Benfica Lisbonne jeudi soir.
L’Olympique de Marseille doit composer avec de nombreuses blessures depuis quelques semaines. Si l’on ajoute les absences de joueurs non qualifiés pour la Coupe d’Europe tels que Pape Gueye, Jean Onana, et Ulisses Garcia, les options sont considérablement réduites pour Jean-Louis Gasset avant d’affronter le Benfica Lisbonne en quarts de finale de la Ligue Europa. » Sur les dix-huit joueurs disponibles, six ne sont pas qualifiés en Coupe d’Europe. Mon seul espoir, c’est Chancel Mbemba. J’espère qu’il pourra jouer à Lisbonne. » affirmait l’entraîneur de l’OM vendredi soir après la défaite de son équipe à Lille (1-3).
Le retour du Congolais serait une superbe nouvelle pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il s’agit du meilleur défenseur marseillais depuis son arrivée en 2022. Par ailleurs, la présence de Mbemba offrirait à Gasset la possibilité de choisir entre une défense à trois ou à quatre, en sachant qu’il peut évoluer aussi bien défenseur central que latéral droit, un poste qu’il avait occupé à plusieurs reprises au FC Porto.
Quel dispositif tactique ?
La défense à trois présenterait l’avantage de couvrir les errements défensifs des pistons (Merlin à gauche et Henrique à droite) mais aussi de mettre Samuel Gigot dans les meilleures dispositions, lui qui revient de blessure et qui est plus à l’aise à trois défenseurs que dans une défense à deux. L’autre option est de miser sur un 4-4-2 à plat afin de rendre le milieu de terrain bien compact, ce qui favoriserait l’équilibre de l’équipe, ainsi que les transitions entre les phases offensives et défensives. Dans une défense à deux ou à trois, Jean-Louis Gasset aurait l’option d’aligner un duo d’attaque Aubameyang-Ndiaye ou Moumbagna-Aubameyang. Toutefois, le système en 4-4-2 exigerait des replis défensifs des deux attaquants olympiens afin d’aider leurs partenaires du milieu de terrain.
Dans tous les cas de figure présentés ici, la clef réside dans la présence ou non de Chancel Mbemba sur la pelouse de l’Estadio da Luz de Lisbonne.