Le rideau est tombé sur le mercato français, mais l’Olympique de Marseille n’a pas encore réussi son grand ménage.
Quatre joueurs restent sur les bras de la direction : Neal Maupay, Amine Harit, Pol Lirola et Ruben Blanco. Autant de dossiers sensibles qui témoignent des limites de l’été phocéen, marqué par douze arrivées mais des départs à moitié ratés.
Maupay, une impasse déjà consommée
Relégué au quatrième rang dans la hiérarchie offensive derrière Aubameyang, Gouiri et le jeune Robinio Vaz, Neal Maupay n’a plus d’avenir à Marseille. Ni inscrit sur la liste de Ligue des champions, ni convoqué en championnat contre Rennes ou Lyon, l’ancien buteur de Brighton a été sondé par Sassuolo, Getafe, Anderlecht ou encore le PAOK. À chaque fois, la réponse fut la même : non. Le joueur semble décidé à rester, quitte à passer la saison en tribunes. Un choix qui complique sérieusement les plans de Roberto De Zerbi et de sa direction.
Harit, le pari du Golfe ?
Pour Amine Harit, le problème est tout autre. Miné par des blessures récurrentes, le milieu marocain n’attire guère sur le marché européen. L’Équipe évoque « très peu de contacts sérieux ». En revanche, quelques clubs du Golfe garderaient un œil sur sa situation. Sous contrat jusqu’en 2027, il reste l’un des dossiers les plus incertains du lot.
Blanco, vers une séparation douce
Peu utilisé et âgé de 30 ans, Ruben Blanco n’a quasiment reçu aucune proposition. Les discussions se dirigent désormais vers une rupture de contrat à l’amiable, solution la plus réaliste pour les deux parties.
Lirola, dernière chance de valorisation
Enfin, Pol Lirola vit sa dernière année de contrat. L’OM espère en tirer une indemnité avant un départ gratuit en 2026. Mais le latéral espagnol, doublé par Murillo et Weah, semble condamné à un rôle de figurant. Son apparition contre Lyon fin août n’a pas suffi à changer la donne.
Une sortie incertaine
Avec plusieurs marchés encore ouverts – en Arabie Saoudite, au Qatar, en Turquie ou en Russie – l’OM garde une mince chance d’exfiltrer ses indésirables. Mais entre blessures, salaires et manque de motivation des joueurs, la mission ressemble davantage à un casse-tête qu’à une formalité.
