Le feuilleton Pau Lopez vient de connaître un dénouement aussi inattendu qu’efficace, illustrant la complexité et l’inventivité du marché des transferts estival.
Après avoir été invité à se trouver un nouveau défi loin de l’Olympique de Marseille, le gardien espagnol de 29 ans a découvert un point de chute inattendu au Mexique, avant de repartir aussitôt vers l’Europe, direction le Betis Séville.
Tout commence avec un ultime rebondissement. Prêté à Toluca pour finir la saison, Lopez voyait son option d’achat obligatoire s’activer au 1er juillet, rapportant ainsi près de 4,8 millions d’euros à l’OM, une manne bienvenue pour le club phocéen. Mais ce séjour mexicain, déjà présenté comme éclair, ne durera finalement que quelques jours : Toluca, dans une manœuvre peu commune mais parfaitement légale, a prévu de résilier immédiatement le contrat du portier espagnol, une fois l’option exercée, lui permettant de rejoindre librement le Betis Séville. Un montage tripartite où chacun trouve son compte : Marseille récupère sa plus-value, Toluca s’efface sans frais, et le Betis sécurise un renfort expérimenté sans indemnité de transfert supplémentaire.
Pour Pau Lopez, il s’agit d’un véritable retour aux sources. Formé en Espagne et déjà passé par le Betis lors de la saison 2018-2019, l’international aux deux sélections va retrouver la Liga avec l’ambition de relancer une carrière qui piétinait à l’OM, où il n’entrait plus dans les plans de Roberto De Zerbi. Le Betis, en quête de profondeur et d’expérience dans sa rotation au poste de gardien, voit en lui une option sérieuse pour renforcer son effectif.
Cette opération, saluée pour son efficacité, valide aussi la reprise en main du poste de gardien à Marseille grâce à l’arrivée réussie de Geronimo Rulli, aujourd’hui titulaire indiscutable. Pau Lopez, lui, s’apprête à écrire une nouvelle page dans son pays natal, symbole d’un mercato aussi ingénieux que mouvementé.
