Lors d’un entretien accordé à La Provence, Omar Da Fonseca a évoqué l’arrivée de Jorge Sampaoli à l’Olympique de Marseille.
« Pour un entraîneur, on met en avant quelques critères : la connaissance du championnat, du club, du groupe de joueurs, de la langue pour faire passer des messages… Or, pour Sampaoli, j’ai du mal à dire s’il va apporter, ou pas, à l’OM. Il entraîne au Brésil et est passé par Séville (ça s’est super bien passé, même s’il n’est pas resté longtemps), mais il n’a jamais véritablement entraîné à l’étranger. Là, il vient dans un autre milieu. On peut le considérer particulier, original, pas du tout basique, ni plat. Ce n’est pas quelqu’un de discret. »
Avant de poursuivre : « Depuis le début, on a le sentiment que l’OM l’a ciblé et qu’il n’y avait que lui comme entraîneur possible. On connaît la plupart des entraîneurs ; lui, je ne le connais pas trop alors que je suis allé au Chili pour le suivre à la Copa America quand il a pris le relais de Bielsa. À Séville, l’équipe jouait bien, car il y avait une base de joueurs. Avec l’Argentine, il a été énormément critiqué, je ne sais même pas s’il pourrait revenir un jour. Je me souviens du titre d’un journal : « Le seul homme qui peut cabosser une Ferrari ». »
Et de terminer : « Si je me base sur le Chili et Séville, il est ambitieux dans le jeu. Les hommes de couloir montaient sans arrêt. C’est un des critères qui le favorise. Il a toujours voulu s’imposer. Il est dans une situation où il peut se permettre d’être un peu insouciant, il va pouvoir tenter des coups. Si l’OM commence à donner des spectacles, à gagner des matches, peut-être qu’il peut faire du bien, créer du lien entre les supporters, les joueurs et les dirigeants. Son football est effervescent. »