D’après les informations de nos confrères de L’Equipe, l’Olympique de Marseille devrait échapper à des sanctions après les incidents survenus en marge de l’Olympico. Lyon en revanche risque gros à cause du comportement de certains supporters en tribunes.
La responsabilité de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) est mise à l’épreuve ce mercredi soir, suite à la violente attaque contre le bus de l’Olympique Lyonnais par des supporters marseillais le 29 octobre dernier, qui a entraîné des blessures sérieuses pour l’entraîneur lyonnais Fabio Grosso et son assistant. L’incident a mené au report du match OM-OL initialement prévu pour le même jour, désormais reprogrammé au 6 décembre, mais les modalités de ce report, notamment le lieu et la présence de public, restent incertaines. Vincent Labrune, président de la LFP, a sollicité une saisie exceptionnelle de la commission pour examiner les responsabilités liées à l’accès au stade Vélodrome. Toutefois, la jurisprudence de la commission la conduit généralement à ne considérer que les incidents survenus dans ou immédiatement autour du stade, ce qui exclurait cet événement survenu en dehors de cette zone, relevant plutôt des autorités publiques.
En termes de conséquences sportives, l’Olympique de Marseille pourrait échapper à des sanctions sévères, alors que trois enquêtes sont en cours sur les violences. Par ailleurs, la commission de discipline traite déjà les cas de comportements racistes et nazis de certains supporters lyonnais lors du match, avec des décisions attendues pour le 22 novembre. Lyon pourrait faire face à des sanctions allant d’un huis clos partiel de leur stade à une interdiction de déplacement pour leurs fans, voire un retrait de points avec sursis pour les actes de quelques supporters radicaux présents ce jour-là.