Dans la tourmente depuis ses erreurs répétées sur la scène européenne, Matteo Guendouzi est la cible des critiques. Tentant de le défendre, Jérôme Alonzo a jugé que l’OM n’aurait pas du le laisser frapper ce penalty.
Dans les colonnes de La Provence, Jérôme Alonzo a refusé l’idée de mettre le poids de l’élimination sur les épaules de Matteo Guendouzi. Il estime néanmoins qu’il n’était pas la meilleure option pour frapper les tirs au but : « Pour avoir connu ces moments, je ne dirai jamais rien d’un joueur qui manque un tir au but. Mais je pense qu’il n’aurait pas dû y aller. Sans trop le connaître, je pense que c’est un gars fragile, hypersensible. La main qui amène le penalty n’est pas pour lui, mais elle est quand même de lui. Alors, au fond, il doit avoir une rage, une frustration. Il était évident qu’il allait accepter de tirer pour rattraper son erreur. Je l’exonère complètement du geste technique, mais au moment du choix des tireurs, j’aurais aimé être une petite souris pour savoir ce qu’il s’est dit. »
Un choix qu’il rejette sur Marcelino, dont l’impact dans les rencontres disputées par l’OM est jugé comme étant nul par Jérôme Alonzo. Ce dernier attend bien plus du technicien espagnol : « À aucun moment il ne fait pas tourner le match. Mardi, ça a été moins flagrant qu’au match aller. On peut quand même s’interroger sur tout ce qu’il se passe entre la 60e minute et le but du Pana. Les joueurs et le coach en sont comptables. Tu ne peux pas laisser ton équipe reculer comme ça. Si c’est City ou le Real en face, on peut discuter. Mais face au Pana, qui vaut un club de milieu de tableau en France », a-t-il fini par conclure.