Les dirigeants marseillais seraient-ils un peu de mauvaise foi ? Ces derniers ne se voient pas responsables de la mauvaise spirale que traverse l’OM et ont invoqué un exemple assez ubuesque pour se justifier.
Une première partie de saison plus que réussie ! Avant la trêve hivernale, les Phocéens étaient parfaitement lancés. Leur deuxième place était assurée avec de la marge et les sourires étaient au rendez-vous. Puis le mercato d’hiver est arrivé, les arrivés se sont multipliées : Amine Gouiri, Ismaël Bennacer, Amar Dedic et Luiz Felipe. Et depuis ces venues, plus rien. Les Phocéens sont à la peine et ont même perdu leur place de dauphin. Du côté des dirigeants marseillais, on estime que l’équipe n’a pas été chamboulée par ce marché des transferts et donc que ce n’est pas de leur faute. L’exemple utilisé pour expliquer cela est assez étonnant.
Pas très convaincant
« Sur les hauteurs de la Commanderie, on considère que le mercato n’a rien à voir avec les difficultés actuelles, on n’éprouve aucun regret, on prend en exemple le Real Madrid, qui a joué une demi-saison avec plusieurs titulaires en défense blessés mais qui a continué à gagner, et on juge que l’équipe n’est pas moins forte qu’il y a six mois« , explique Éric Di Meco sur les antennes de RMC. Si tout comme les Merengues, la défense de l’OM est décimée, les solutions trouvées par De Zerbi pour pallier cela sont bien moins efficaces. La comparaison est assez hasardeuse, faut-il leur rappeler que le Real Madrid joue la Ligue des champions ou pas ?