L’After Foot a lâché une bombe sur l’OM. Pour Florent Gautreau, un problème majeur explique les irrégularités marseillaises : Roberto De Zerbi change trop, trop vite, trop souvent. Résultat : l’équipe manque de stabilité, de repères… et de confiance. Une critique forte, qui vise directement le cœur du projet du coach italien.
Depuis son arrivée, De Zerbi a imposé son style : pressing haut, circuits codifiés, animation offensive complexe. Mais pour Gautreau, l’instabilité permanente du système — changements d’hommes, d’animation, de hiérarchie — crée un climat d’incertitude. Selon lui, certaines rencontres ont même donné l’impression que « l’OM décidait de ne pas jouer ». Une phrase lourde de sens, dans un club où l’intensité fait partie de l’ADN.
Au centre du débat : Benjamin Pavard. De Zerbi a récemment évoqué sa sensibilité face aux erreurs, ce qui surprend Gautreau. Comment un champion du monde, passé par le Bayern et l’Inter, peut-il perdre autant ses moyens ? La réponse, selon lui, n’est pas technique mais collective : Pavard n’est « pas sécurisé ». Il évolue dans un cadre mouvant, sans continuité claire, sans structure stabilisée autour de lui.
