CVC, le fonds d’investissement, a alloué une importante somme d’argent à plusieurs clubs suite à un accord avec la LFP. Cependant, selon David Gluzman, banquier et expert en économie du sport, la répartition de ces fonds n’est pas véritablement équitable.
Le récent accord entre le fonds d’investissement CVC et la Ligue de Football Professionnel (LFP), qui a généré une importante injection financière dans les coffres des clubs, a suscité des réactions contrastées. Bien que cette manne financière soit une aubaine pour de nombreux clubs, certains, dont l’Olympique de Marseille, pourraient ne pas être entièrement satisfaits de la répartition, selon les observations de David Gluzman, banquier et spécialiste de l’économie du football, lors d’une intervention sur RMC.
Gluzman exprime des réserves concernant la distribution des fonds, en particulier en ce qui concerne l’OM, comparé au Paris Saint-Germain. Il souligne un écart significatif, affirmant : « Comment l’OM accepte de toucher deux fois moins que le PSG qui a touché 200M€ et qui a d’ailleurs fait plus ou moins un geste et pris moins que ce qu’ils devaient. 90M€ pour l’OM… Et ce sont des décisions arbitraires ! »
Gluzman poursuit en utilisant l’exemple du président de Lens pour illustrer le sentiment d’injustice dans la distribution des fonds : « Moi demain je suis le président de Lens, j’ai mis 87M€ de mes fonds propres pour sauver mon club de la Ligue 2 et je vois que Nice prend deux fois et demi plus que moi… L’OM s’est fait arnaquer, un braquage au grand jour ! C’est le club préféré des Français ! C’est un produit d’appel, la rivalité PSG – OM, c’est le match qui est attendu ! Ça n’a pas de sens. »