Quelques heures après les incident qui ont éclaté au abords du Stade Geoffroy-Guichard avant le match entre Saint-Etienne et Marseille, le club phocéen a sorti un communiqué pour revenir sur cette histoire.
« À quelques centaines de mètres de l’entrée au stade Geoffroy-Guichard, les cars des supporters de l’OM ont été la cible d’individus cagoulés qui les ont violemment attaqués. Les cars ont subi des dégradations importantes. Arrivés sur le parking du stade, nos supporters ont été confinés sur place et ont subi des jets d’objets multiples de la part des supporters stéphanois et des réactions particulièrement violentes des forces de l’ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes, un canon à eau mais aussi visiblement des flash-balls. Ils n’ont pas été autorisés à rentrer dans leur tribune pour des raisons obscures », déplore le club phocéen.
« Dans l’attente de connaître les circonstances précises de ces incidents, l’OM ne peut que déplorer que ses supporters aient été obligés de repartir pour Marseille sans avoir pu assister au match pour lequel ils s’étaient déplacés dans un cadre organisé. Les supporters de l’OM sont en effet ce soir (hier) doublement victimes, d’une part de l’aveugle brutalité de certains prétendus supporters adverses, et d’autre part du droit de vivre leur passion pour l’OM, ce que le Club ne peut cautionner. L’Olympique de Marseille se réserve en conséquence le droit d’envisager et mettre en oeuvre toutes les démarches ou actions qui permettront au Club et à ses supporters d’être rétablis dans leurs droits. »
Le Préfet en désaccord avec l’OM et ses supporters
Cet après-midi, la préfecture de la Loire, chargée de faire la sécurité autour de cet événement, classé à hauts risques a répondu au communiqué marseillais.
« Les supporters marseillais ont cassé leur bus pour se servir des débris de verre comme arme de destination. 150 supporters de trois bus marseillais sont descendus pour en découdre physiquement avec les Stéphanois. Ils ont marché jusqu’aux abords du stade. Là, ils ont dégradé la barrière de l’entreprise Enedis pour pénétrer dans le site et y dérober des projectiles. Enedis a déjà déposé plainte pour dégradations. Le bardage du Kop Nord a également été la cible de détériorations », a déclaré Céline Platel (directrice du cabinet) devant les journalistes.