Au moment où il a choisi de substituer Gennaro Gattuso par Jean-Louis Gasset à la tête de l’OM, Pablo Longoria a été confronté à des critiques substantielles. Néanmoins, en dépit de ces réserves initiales, les premiers pas de Gasset sont particulièrement encourageants.
Lorsqu’il a décidé de remplacer Gennaro Gattuso par Jean-Louis Gasset à la tête de l’OM, Pablo Longoria a fait face à des critiques importantes. Cependant, malgré ces doutes initiaux, les débuts de l’ancien adjoint de Laurent Blanc ont été très positifs. Licencié au cours de la CAN, Jean-Louis Gasset a su rebondir avec succès à Marseille. Néanmoins, des voix parmi les supporters marseillais pointent du doigt un manque d’équilibre au sein du club, attribuant cela aux nombreux changements d’entraîneurs orchestrés par Pablo Longoria, passant successivement par Igor Tudor, Sampaoli, Marcelino et des coaches intérimaires.
Certains critiques estiment que cette instabilité nuit à la stabilité et à la performance de l’équipe. Toutefois, Benjamin Courmes, du média Football Club de Marseille, adopte une perspective différente. Il préfère saluer le courage du président espagnol pour avoir pris la décision difficile de se séparer de Gattuso lorsque l’équipe traversait une mauvaise passe. Il souligne la détermination de Longoria à prendre des décisions cruciales sans hésitation. « Ce que je voulais dire par rapport à Longoria, c’est qu’on lui reproche de changer beaucoup de choses, dont un énorme turnover d’entraîneurs et de joueurs. Mais s’il n’y a pas encore une fois ce changement, s’il ne prend pas cette décision de changer d’entraîneur, peut-être qu’un autre président ne l’aurait pas fait, il se serait peut-être dit, on a déjà changé 3 fois d’entraîneur, si j’en prends un 4e, cela va être ma responsabilité. Longoria ne s’est pas posé cette question-là, il l’a fait. Longoria n’a pas peur de prendre des décisions quand il doit trancher, il tranche », affirme le journaliste.
Malgré les critiques et les hauts et les bas, Pablo Longoria a montré son courage en assumant ses choix difficiles. Son refus de reculer face à l’adversité, notamment lors des incidents à la Commanderie en début de saison, souligne sa détermination à diriger le club dans des moments délicats.