Alors que depuis plusieurs semaines, Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud essayent d’étouffer la rumeur d’une possible vente de l’Olympique de Marseille. Un économiste relance la rumeur. Vincent Chaudel pense qu’une vente cet été est possible pour l’OM.
« Si vous annoncez être vendeur, vous vous mettez en position de faiblesse. Quelque chose qui vaut 200, quand vous dites que vous êtes vendeurs ça vaut 150. C’est tout simplement le mécanisme de l’offre et de la demande. Il a intérêt à dire qu’il n’est pas vendeur. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait parallèlement des mandats de vente. Mais, officiellement, sa posture est celle de dire qu’il n’est pas vendeur. Les rumeurs peuvent être gênantes mais elles peuvent aussi être intéressantes. S’il y a des rumeurs, cela signifie que nous ne parlons pas d’un club lambda. L’OM fait l’actualité. Il y a sûrement d’autres clubs en vente à l’heure actuelle, mais tout le monde s’en moque. Ce qui intéresse c’est l’OM. Le tout, c’est qu’il ne faut pas qu’une surmédiatisation du club à un moment délicat, fragilise les joueurs. Pour l’instant personne ne joue et le mercato n’est pas ouvert. C’est un avantage », a indiqué l’économiste Vincent Chaudel dans La Marseillaise.
Avant de poursuivre : « Il faudrait connaître le niveau d’impact de la crise du moment sur sa propre fortune. La crise du coronavirus change également les choses, elle est globale. Elle touche le football et donc comme pour l’économie classique qui établit une règle de 3 % du PIB à ne pas dépasser, et qui nous le savons, va être dépassée à cause du contexte, la même souplesse peut être employée au niveau de l’UEFA. De fait, il y a une fenêtre de tir (pour le rachat). »