Alors qu’un tremblement de terre a ébranlé la cité phocéenne avec l’annonce des départs de Marcelino et Pablo Longoria, Florent Germain révèle et analyse les mots lancés par les supporters marseillais à leur encontre.
« J’ai su dans la journée qu’une réunion allait avoir lieu à la Commanderie. Je me suis informé. Sincèrement, j’ai été surpris, voire j’ai halluciné des retours de cette réunion. Ça a été très très fort. Pas violent, mais parfois menaçant. (…) C’était une réunion prévue de longue date, pour préparer les déplacements européens, notamment à Amsterdam. Elle est mal tombée, il y a eu ce match nul hier. La réunion a été très tendue. Les thèmes évoqués, le manque de jeu et de folie au Vélodrome. Il y a eu des phrases « on a honte ». Le cas Marcelino a été mis sur la table. Pablo Longoria a été ciblé en disant « on sait que s’il est là c’est parce que c’est votre ami ». La gestion des joueurs appréciés des tribunes, les historiques, Payet, Mandanda, plus Sanchez, a été abordée. Au départ, c’était une réunion, ça s’est terminé en un monologue des groupes de supporters de 20 minutes. On met dit clairement que c’est une fracture nette entre les groupes de supporters et la direction. Aujourd’hui, a été dit « on vous demande à tous de démissionner », a confié Florent Germain, sur les ondes de l’After Foot.
Pour rappel, en cours de soirée, l’Olympique de Marseille a publié un long communiqué, pointant du doigt les menaces dont la direction olympienne avait fait l’objet. Aucune nouvelle information n’a néanmoins été divulguée vis-à-vis de l’avenir du duo.