Durant la trêve internationale, Roberto De Zerbi a accordé un entretien à la presse italienne. L’occasion notamment d’exprimer son bien-être à l’OM.
La trêve internationale permet à de nombreux entraîneurs de Ligue 1 de recharger les batteries. Roberto De Zerbi en a profité pour accorder un entretien au quotidien italien Il Corriere della Serra. Il y exprime son bonheur d’être sur le banc de l’Olympique de Marseille : « Je ne sais pas si je suis l’entraîneur idéal pour eux, mais Marseille est l’endroit idéal pour moi », a-t-il d’abord lancé.
Toutefois, le technicien italien évoque les difficultés liées au contexte local. Il explique notamment qu’il a fallu apprendre à ses joueurs à ne plus avoir peur du stade Orange Vélodrome : « Probablement que c’est la plus belle chose que j’aie faite, la plus proche de ce que je suis comme personne : j’ai écouté et compris le mal-être des garçons, qui n’arrivaient pas à s’exprimer à domicile. »
Puis, Roberto De Zerbi a partagé sa façon de procéder avec son groupe : « J’ai fait quelque chose de fort, pour qu’ils apprennent à mieux se connaître. Puis j’ai organisé trois réunions : dans la première, on a sorti tous les sentiments négatifs que l’on ressentait au Vélodrome ; le lendemain, chaque joueur a raconté les valeurs dans lesquelles il se reconnaît, on les a écrites et affichées ; puis on a montré une vidéo sur les supporters du Vélodrome, pour leur faire comprendre qui ils avaient en face d’eux », a-t-il déclaré.
Enfin, De Zerbi confie apprécier grandement la place qu’occupe le football à Marseille : « Comme à Foggia il y a dix ans : la manière de vivre le football est la même, et c’est ce qui me correspond. Marseille est l’endroit idéal pour moi, pour la valeur qu’on accorde ici au football : toutes les contradictions sociales sont oubliées pendant 90 minutes, on le ressent. »
Depuis son arrivée à l’OM en juillet 2024, Roberto De Zerbi présente un bilan positif, avec 27 succès, 5 matchs nuls et 13 défaites en 45 matchs dirigés.
