Le président marseillais, Jacques-Henri Eyraud, n’a pas caché sa colère après l’annonce du report du match de la 11e journée de Ligue 1 entre l’OM et l’OGC Nice.
En début de semaine, la LFP a annoncé le report de la rencontre entre l’Olympique de Marseille et l’OGC Nice en raison d’un grand nombre de cas positifs au Covid-19 au sein de l’effectif niçois. Le club Olympien devra donc attendre la semaine prochaine et le match retour de Ligue des Champions face au FC Porto pour faire sa rentrée post-trêve internationale. Une situation que le président Jacques-Henri Eyraud a du mal à digérer. Il ne s’est d’ailleurs pas privé pour faire part de sa colère dans un communiqué officiel.
« L’Olympique de Marseille a subi trois déprogrammations de ses rencontres de Ligue 1 depuis le début de la saison en raison de la pandémie de Covid-19. En effet, plusieurs de nos adversaires ont malheureusement vu plus de dix de leurs joueurs être touchés par le virus. A l’issue de cette journée de championnat, l’OM aura deux matches de retard sur ses concurrents pendant plusieurs semaines, situation exceptionnelle dans l’histoire de la Ligue 1. Jusqu’au conseil d’administration de ce matin, les dates d’organisation de ces matches en retard n’étaient pas connues. Une chose est sûre : ces rencontres ne pourront se jouer durant la première partie de la saison compte-tenu d’un calendrier surchargé. Dès lors, l’OM jouera pendant plusieurs mois avec un déficit de deux rencontres en retard, ce qui soulève un problème d’équité évident en matière de compétition sportive. Cette situation crée un préjudice direct à notre encontre et le club a essayé de proposer des solutions pour à la fois en gommer les effets, mais aussi et surtout répondre aux besoins des diffuseurs. En effet, déprogrammer un ou plusieurs matches impliquant les équipes à plus forte audience est un handicap très problématique pour les diffuseurs. Ainsi, l’OM a proposé à Lens de jouer ce samedi son match en retard contre nous, de manière à ce que l’OM soit diffusé sur la case de grande écoute prévue pour accueillir ces affiches. Le club de Lens n’a pas souhaité accepter cette solution. Cette situation est totalement dysfonctionnelle et montre une fois encore le besoin de repenser en profondeur nos formats, nos règlements et l’attractivité du football français. »