La tension est toujours palpable entre les médias et le clan Eyraud.
Depuis hier, le président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, est sous le feu des critiques depuis les révélations du journal La Provence. Le club a même était obligé de faire un communiqué officiel en soutien à son patron. Mais pas de quoi atténuer la colère des supporters.
Une phrase en particulier de ce communiqué a fait tiquer le journaliste de L’Equipe, Mathieu Grégoire : “De plus, l’utilisation de l’anonymat stigmatise des salariés anciens ou actuels, dont on pourrait croire qu’ils se sont exprimés”. Dans un long message posté sur les réseaux sociaux, il reproche au président Eyraud son changement d’attitude face aux critiques. “Ce passage du communiqué OM du jour mérite un léger sous-titrage. Depuis son arrivée, JHE insère des clauses de confidentialité à chaque rupture de contrat avec un salarié, cela crée le climat que vous imaginez et donne parfois des situations cocasses. Ainsi, Fred Bompard, ancien adjoint de Rudi Garcia, qui se prend une lettre recommandée après avoir parlé de Strootman dans un portrait et refuse donc de s’exprimer en septembre dernier quand on l’appelle pour vanter les louanges de Caleta-Car. Rappelons ensuite que Rod Fanni a vu une interview dans L’Equipe, en décembre 2017, être utilisée contre lui, dans le cadre d’une procédure de licenciement début 2018. Les témoignages ‘on’ sont ainsi des armes pour une direction aujourd’hui, afin de raréfier les critiques. Critiques qui deviennent du coup l’apanage d’anciens dirigeants/joueurs, de chroniqueurs, ce qui n’est pas forcément plus pertinent in fine. Mais on ne peut s’étonner, fin 2020, qu’un salarié proche du réacteur nucléaire OM ne prenne ses précautions s’il émet un avis dans un média.”